Les rayons du Soleil, d'Aigues-Vives à Gao à bicyclette
Embarquement imminent 
dimanche 25 janvier2009, 22:01
Voilà, dernière journée en terre marocaine qui devrait être courte puisque l'embarquement est censé débuter vers 15h. Je me lève et pars prendre mon petit déjeuner dans un café face au port. Je succombe une dernière fois aux crêpes au miel dont je m'étais fait un fervent dévorateur durant ce mois. Petit tour rapide dans la médina pour acheter de quoi survivre quelques jours en cas de naufrage et je repasse à l'hôtel récupérer mon vélo. Arrivé au port, j'apprends que le bateau a 6h de retard. L'embarquement est reporté à 22h. Le temps est menaçant mais semble se maintenir. Je décide alors de quitter la ville en longeant la mer en direction de Sebta et de profiter pleinement de la journée. Sur le chemin, je suis obligé de quitter la route pour emprunter les trottoirs car une course cycliste monopolise la chaussée ! Je longe alors le parcours pour terminer à l'arrivée où tout le public m'applaudit lorsque je franchis la ligne... sur le trottoir bien sur. Je cherche quelqu'un pouvant me renseigner. Un ancien coureur m'explique qu'il s'agit d'une course nationale où sont présents les meilleurs coureurs marocains. Au bout de quelques minutes, une autre personne nous rejoint. Elle se présente, il s'agit du président du comité national du cyclisme marocain. On discute, je lui parle de mon projet, des difficultés que j'ai rencontré. Il m'explique que les coureurs ont eu pas mal de problème pour lutter contre les vents très violents aujourd'hui... Même si la pratique n'est pas la même, l'ennemi est commun... Je quitte tout ce petit monde et fait demi-tour pour rentrer à vive allure sur Tanger car en moins de 30 mn, le temps a tourné à la pluie. La vitesse avec laquelle les nuages évoluent dans le ciel est surprenante. Je me réfugie dans un petit « restaurant » situé sur les hauteurs de l'ancienne médina. Tagine poulet, je ne m'en lasse toujours pas. Le reste de la journée sera une partie de cache-cache avec les nuages. À 18h, je pars vers le port dans la zone d'embarquement dans l'espoir de voir le Marrakech Express à quai. Je ne suis qu'à moitié déçu car pas de bateau mais en revanche je retrouve les deux pécheurs allemands que j'avais croisé à l'allé. Nous nous attablons autour d'un thé et nous commençons à partager nos expériences. Leur programme initial a également été bouleversé par la météo. 20H15, le bateau arrive enfin et se vide de ses occupants. Je me présente alors en tête de la file de véhicules à l'embarquement et attends le feu vert sous la pluie. 45 mn plus tard je suis au sec. Finalement, nous ne quittons le port de Tanger que le lendemain matin à 6h, officiellement pour des raisons météo... officieusement pour un problème sur l'hélice suivi d'un mécontentement de l'équipage au sujet d'un de leur collègue qui devait être débarqué...
J'ai malheureusement perdu les photos de cette journée et des suivantes en mer...


Ajouter un commentaire ( 167 lectures )

<Précédent | 1 | Suivant> >>